Le 4 novembre 2024
Volume 42, Numéro 8
Vous avez envie de tisser?
AFEAS

Vous avez envie de tisser?

L'Afeas St-Jean-Vianney vous invite à venir nous rencontrer au local du centre Multiservice au 4100, rue des Ormes, Shipshaw. À tous les mois nous partagerons avec vous des créations de nos membres. Pour un rendez-vous communiquez avec Louise Dassylva au 418-542-8761 ou Micheline Clément au 418-547-8769.

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Être membre de l'Afeas vous permet de faire partie d'une association défendant les droits des femmes, de participer à bâtir une société privilégiant des valeurs d'égalité, de justice et de respect, de même que de rencontrer et échanger avec des femmes qui partagent vos préoccupations et vos intérêts.

Notez bien: il y aura une rencontre lundi, 4 novembre à 13 h au local de l'Aféas.

Je trouvais important de partager avec vous ce beau texte de Doris Milot 

(Femmes d'Ici été 2024).

Les deuils !

La mort existe depuis que le monde est monde. Pourtant, la notion de mort n'a été introduite par Sigmund Freud qu'en 1917.

Selon la psychologue clinicienne Aline Nativel Id Hammou, un deuil est la mise en place d'un processus intrapsychique, à la fois comportemental, cognitif et socioculturel, pour faire face à une perte définitive. Cette perte peut être celle d'une personne (un décès), d'une situation (une rupture amoureuse, un emploi), d'un animal de compagnie ou même d'un objet. La personne endeuillée va ressentir des émotions, tout un tas d'émotions: de la peur, de la culpabilité, de la colère, de la frustration, de la tristesse, de l'injustice ou même du dégoût. Par conséquent, cette personne aura des comportements en réaction à ses émotions vécues, pouvant jusqu'à entraîner des troubles sérieux du comportement.

Le but donc du processus de deuil est de réussir à continuer à vivre et d'accepter cette perte définitive et irrémédiable.

Les étapes d'un deuil pour un décès, un divorce, un licenciement;  généralement, un deuil peut se décomposer en plusieurs étapes. Certains experts en nomment cinq (5), d'autres sept (7).

Ces étapes, légitimes et normales, sont plus ou moins longues selon les individus. Elles permettent de donner des repères structurants afin de mieux vivre le processus de deuil et de se rassurer sur son état général face à une perte.

  • Le choc : état de sidération face à une perte ;
  • Le déni : refus de croire, voir, entendre ou comprendre l'annonce d'une perte ;
  • La colère : attitude souvent agressive envers soi-même ou son entourage ;
  • La tristesse : étape marquée par le désespoir et l'effondrement ;
  • La résignation : étape caractérisée par l'abandon d'une forme de lutte et par l'espoir de retrouver sa vie comme avant. La personne vit au jour le jour et tente d'accepter quelque chose d'inévitable;
  • L'acceptation : étape marquée par l'acceptation réelle de la perte. On peut maintenant se projeter vers l'avenir et on se sent mieux mentalement;
  • La reconstruction : étape qui permet de se reconstruire à son rythme et de réorganiser sa vie de la façon la mieux adaptée à sa perte. Vivre en lien avec les exigences de la société, de son environnement et de ses ressources personnelles.

Il existe aussi le deuil qu'on appelle le deuil blanc: c'est le deuil face à l'Alzheimer, au Parkinson, par exemple. Dans le deuil blanc, la personne aidante fait le deuil d'une relation avec la personne touchée par la maladie dégénérative. 

L'aidante continue à accompagner la personne malade qui, elle, n'est plus celle d'avant. Selon la psychologue Anne Bertrand, ce deuil ne doit pas être pris à la légère et est tout aussi important, sinon plus, dans certains cas, que le deuil dit conventionnel. 

Au besoin, la personne aidante ne doit pas hésiter à consulter. À suivre au mois de novembre sur les deuils.  À bientôt,