Le 3 novembre 2024
Volume 42, Numéro 8
FADOQ

Activités

Je ne sais pas si vous connaissez notre directeur général de la Fadoq Régionale, Patrice St-Pierre, il est suave, j'aime ce gars-là. Quand celui-ci écrit : « J'en ai ma dose », et ceci dit avec humour, il rend positif ce qui peut être négatif pour bien des gens, Je partage son commentaire du 6 janvier, avec sa permission. Prenez le temps de le lire, je l'adore, Merci Patrice de me donner l'occasion de te faire connaître à la population de Shipshaw. 

« 2020, 2021… 2022 ? Le jour de la marmotte, l'histoire se répète, un copié-collé, autant d'expressions que nous entendons en ce début d'année pour décrire une situation qui met l'humeur de chacun à rude épreuve. Je suis de ceux qui sont au rang des fatigués, des tannés voire des écœurés de cette pandémie, mais comme pour la pluie, je n'y peux rien. Tu parles avec ton voisin, tu joues dans ton jardin, tu fais un dessin, tu as faim, tu penses à demain et tu sais que ce sera le même refrain… COVID. 

Pour toutes ces raisons, j'en ai ma dose comme le dit l'expression, en plus de la troisième. Mais vous savez quoi ? Si on est pour en avoir une quatrième, je serai aussi sur les rangs et vous savez pourquoi? Parce que j'aime la vie, parce que j'aime les gens, parce que je suis en santé, parce que nous sommes dans une démocratie qui offre des libertés, mais qui doit appliquer certaines contraintes pour protéger bien sûr l'organisation des services et de la société en général, mais avant tout nous protéger. Peut-on vraiment reprocher cela ? 

S'il est un fait que j'en ai ma dose, il est aussi un fait que je dois remettre en avant-plan le mot résilience. Après tout, j'ai encore plein de possibilités de prendre soin de moi, de communiquer avec des proches et amis, de pratiquer des activités, de pouvoir m'exprimer, de pouvoir respirer, de pouvoir simplement vivre. Ces privilèges, plusieurs ne les ont plus dans certaines démocraties, plusieurs les ont perdus avec le temps, plusieurs ont été contraints de s'adapter à une santé physique qui les a restreints, plusieurs ne sont tout simplement plus de ce monde pour en bénéficier… Moi j'ai encore tout cela. 

Certes il y a des inconforts, le moral qui peut être en yoyo, mais nous vivons. Jamais autant qu'aujourd'hui nous avons bénéficié de moyens de communication pour pouvoir garder contact. Que serait cette pandémie si nous étions seulement à l'ère du téléphone à roulette, pour ceux de ma génération et des précédentes qui ont connu cela. La technologie et la science nous permettent de faire face à ce défi pandémique et à ces éléments et j'ajouterais ceux de la résilience et du respect. Comme dans les grands moments qui ont marqué notre histoire, il y aura eu des pertes avec ce coronavirus, mais il y aura eu aussi des opportunités, en s'entendant ici que ces valeurs ne sont pas égales. Une chose est certaine, pour plusieurs gestionnaires, entrepreneurs, commerçants, les aînés et les familles, il aura fallu faire… autrement. 

Je ne sais pas si ça va bien aller dans la prochaine année. Mais ce que je sais, c'est que je peux influencer ma propre vie, et ce, en adoptant une attitude de résilience et en influençant positivement mon propre quotidien. Soyons imaginatifs, soyons créatifs, soyons générateurs de ces petits moments de bonheur… ils nous sortiront de la noirceur. » 

Les membres du conseil d'administration de la Fadoq de Shipshaw, ont pris la décision de ne pas recommencer leurs rencontres le mardi pm; il y a trop de contraintes: ex. masque obligatoire en tout temps et le 2 mètres doit être respecté. Selon les dernières consignes du 17 janvier 2022, toutes formes d'activités sont interdites jusqu'à nouvel avis donné par la Santé Publique". En attendant de pouvoir se revoir, nous vous souhaitons une Bonne St-Valentin.