Le 13 décembre 2024
Volume 42, Numéro 10
Saviez-vous Que...

Au grands maux, les grands remèdes

Bonjour! chers lecteurs de cette chronique.

Très heureux de rétablir le contact.

Je nourris toujours l'espoir de mettre vos dents en évidence par quelque sourire complice, et, secrètement, que vous me soumettiez une anecdote, si minime fut-elle.

Au grands maux, les grands remèdes.

Depuis quelques années déjà, Athanas Claveau et sa conjointe Marlène Tremblay quittent Shipshaw pour le camping « Chûtes des Pères » à Mistassini. Pendant un gros mois, leur vie est rythmée par le murmure incessant des cascades bouillonnantes de la Mistassibi et par la douce oisiveté (farniente) d'une liberté élargie.

Qu'à cela ne tienne, nos deux vacanciers s'étaient bien promis de garder la forme en faisant du vélo d'autant que la piste cyclable jouxtait leur emplacement. Une section magnifique d'ailleurs de la Véloroute des Bleuets reliant Mistassini et Ste-Jeanne D'Arc et dont la plus longue partie traverse une forêt des plus accueillantes. Comme Athanas est très «techno», il se fait toujours un plaisir de bien placer son cellulaire dans son porte-bagages. Bien sûr, il est constamment en mode G.P.S.; ainsi il a toujours des données très précises sur son parcours et sa position en tout temps. Quant à Marlène, son vélo est équipé d'un panier fixé aux guidons; pour les commissions, oui! mais surtout pour transporter Snoopy, un petit chien d'environ 3 kgs qui aime bien accompagner sa maîtresse et surtout ne pas pédaler. Cette journée-là, curieusement, il faisait beau. Une vingtaine de kilomètres pour aller à Ste-Jeanne D'Arc puis c'est le retour. À un moment donné, sur le chemin du retour, un côté du panier contenant le chien se sépare du guidon et voilà Snoopy en descente vers la piste et rapidement au bout de sa laisse. Heureusement Marlène s'arrête à temps et Snoopy est indemne

Une pause s'imposait pour refixer le panier, rassurer le petit Snoopy et prendre une bonne gorgée d'eau. Athanas heureusement a toujours dans son porte-bagages quelques outils de base, des attaches de nylon et un « kit de patches » au cas . Plus de peur que de mal et, 5 minutes plus tard, le train se remet en marche, sans anicroche cette fois, jusqu'à la roulotte. Le cœur léger, contents de leur périple malgré l'incident, nos amis rangent leur vélo, et se préparent pour le souper. Plus tard, pendant qu'il surveillait le « grill », Athanas veut revoir les données G.P.S. du parcours réalisé. Surprise, son téléphone n'est plus dans la sacoche du vélo. « Je l'ai sûrement perdu quand j'ai sorti mes outils pour réparer le panier. Il a tomber sur le côté de la piste. Merde! » Un peu déstabilisé mais toujours plein de ressources, notre ami ouvre son portable, sollicite le moteur de recherche Google pour G.P.S. Sur le site on demande: « Avez-vous perdu votre cellulaire? » Puis on demande d'entrer le numéro du « cell. » Surgit alors la carte de la piste cyclable, du parcours réalisé et de l'emplacement exact du téléphone qui, bien sûr, était resté en mode fonction. La position G.P.S. situait le « cell » à quelques kilomètres de Ste-Jeanne D'Arc. Personne ne l'avait trouvé puisqu'il ne bougeait pas. Athanas se rendit donc sur le champ à Ste-Jeanne D'Arc en camion avec son vélo dans la «boîte». Rendu là-bas, il enfourcha sa bécane, suivit la piste en surveillant le bas côté et arriva jusqu'à son cellulaire. Si quelqu'un d'autre l'avait trouvé, il n'aurait pu s'en servir pour retrouver son propriétaire, car il y avait un mot de passe pour l'ouvrir.

Une histoire qui finit bien et qui aurait sans doute permis à Graham Bell de se retourner dans sa tombe.

La morale de cette histoire : Il n'y a rien de pire que de traîner un chien pour frapper un os.

Mots d'enfants

Rachel : «  Grand-papa, quand

un cèdre meurt est-ce qu'on dit

qu'il décède? »

Marie-Charlotte : (Toute triste en

la présence d'un siffleux mort)

« C'est-tu une  « mormorte » grand-papa? »

L'autre jour, en passant devant le Point de service de Shipshaw sur la rue St-Léonard, je faisais remarquer à Rolande combien le nom était judicieux.

L'été, quand il n'y a personne à cause des vacances, c'est quand même un « point » de service.

À l'occasion, Rolande et moi allons déjeuner en ville, le plus souvent chez Rodi. Pour l'accès au resto il y a deux portes bien identifiées : une porte d'entrée et une porte de sortie.

À la fin je suis sorti par la porte d'entrée.

Rolande voyant la manœuvre me dit : « Denys tu t'es trompé de porte. »

Je réponds : « Non, je voulais entrer dehors. »